Une chanteuse naturelle
avec une voix pleine d'entrain, Maaya Sakamoto est estimée pour tout ses
aspects de son écriture et interprétation. Son deuxième album regroupant ses
singles "Nikopachi" est arrivé numéro 3 dans les charts japonais et
contient la chanson Uchuuhikoushi no uta de l'émission télévisée de
la NHK "Minna no uta".
Son 4ème album, Shônen Alice atteint la 8ème position dans les
charts, et son single "Loop" arrivant cette année
numéro 7. Elle donna une représentation à l'étranger à Los Angeles, où
elle apporta sa merveilleuse voix devant 5000 fans plein d'entrain.
Mlle Sakamoto est habile
dans d'autres domaines en dehors de la musique incluant le théâtre et le
doublage. Cette année marque sa 3ème année dans le rôle d'Eponine pour la
version de la TOHO de la comédie musicale "Les Misérables", et nous
verrons plein d'autres choses d'elle dans le futur.
(sept 2005)
Quelle sorte d'artiste
imaginez-vous quand vous pensez à Maaya Sakamoto ? Peut-être que vous
pensez à elle comme à une comédienne de doublage ? Cependant, ses fans les
plus attentionnés la connaissent comme bien plus - une comédienne, une
comédienne de doublage, une chanteuse - et dans toutes ces facettes elle est
complètement parfaite.
Le 26 octobre, Maaya Sakamoto sortira
un nouvel album, Yuunagi LOOP pour le plus grand plaisir de ses nombreux
fans passionnés qui ont attendu les 2 dernières années depuis son
précédent album, Shônen Alice.
Yuunagi LOOP est un
tournant pour Mlle Sakamoto puisqu'elle a fait ses adieux à sa productrice de
toujours Yôko Kanno, mais a accueilli de nouveaux producteurs. Son
ton rafraîchissant et sa technique vocale sont, bien sûr, inchangés.
D'ailleurs ses
collaborations avec h-wonder, Takashi Hamasaki (ex Flying Kids), Takeshi
Nakatsuka et d'autres artistes pop, apportent un petit quelque chose de
nouveau au répertoire de cette réaliste fille de 25 ans.
Notre petite
fille a grandi, et part dans le monde un pas à la fois. Un pied en avant, puis
l'autre, mais toujours avec un oeil sur l'immensité du monde. Voici l'esprit
qui se dégage du nouvel album de Sakamoto, Yuunagi LOOP. Un nouvel
album - et un pas en avant pour Maaya Sakamoto et ses auditeurs.
Interviewer
C'est
votre premier album depuis environ 2 ans, exact ?
Maaya
Oui
Interviewer
Jusqu'à
maintenant Yôko Kanno produisait tout vos albums, mais avec Yuunagi
LOOP vous avez invité différents producteurs pour travailler avec
vous. Quel genre d'album pensez-vous avoir fait ?
Maaya
C'est mon
5ème, long, album. Lorsque j'ai sorti mon premier album, j'avais
seulement 16 ans, et j'ai résumé toutes les histoires de ma vie quand
j'ai enregistré l'album dans la musique que je faisais. Pour moi c'est
un enregistrement de ce point de mon existence, et je suis très
heureuse d'avoir été capable de m'éloigner de cette partie de ma vie.
Cette fois, j'aime à penser que j'ai condensé ce que c'est que d'être
moi, à 25 ans, et se matérialisant dans ce monde dans toute
ces différentes façons.
Il y a des choses que je peux faire maintenant que je suis devenue une
adulte. Les adolescents sont nerveux. Ils pensent : Je dois être ceci,
je veux être cela, j'ai besoin de me rassembler. Cette fois je pense
que je suis devenue plus ouverte, je n'ai pas peur d'essayer de nouvelle
chose. Une fois que vous rencontrez toutes ces merveilleuses
personnes qui vous apprennent de si grandes choses à propos de
vous-même dont vous ne soupçonniez même pas l'existence... Je pense
que ces expériences se manifestent dans ce dernier album.
Interviewer
En
parlant de Mme Kanno, elle a été une lourde influence dans tout vos albums jusqu'à présent. Y avait-il
des raisons pour que vous
décidiez de travailler sur cet album avec d'autres personnes ?
Maaya
J'ai
été avec Mme Kanno durant les 8 dernières années, depuis mon premier
single - qu'elle écrivit - jusqu'à très récemment. Nous n'étions
pas un groupe, mais il semblait que Mme Kanno faisait naturellement
partie de ma carrière musicale. Je ne pensais pas particulièrement
"Je dois m'en aller loin d'elle !" et nous ne nous sommes pas
battus ou quelque chose comme ça (rires). J'en suis juste arrivé à un
point de ma carrière où il semblait naturel de faire quelque chose de
nouveau. Et ce n'était pas seulement moi... Je crois que Mme Kanno
pensait faire un voyage en mai, je me suis retrouvée à avoir plusieurs
de mes nouvelles chansons écrites par d'autres gens.
Interviewer
Je vois.
Maaya
Je ne
crois pas qu'il y ait beaucoup d'artistes ici qui resteraient avec le
même producteur pendant 8 ans. Je ne parle pas seulement de travail.
Elle était mon modèle lorsque j'étais adolescente. Comme un modèle
personnel elle m'influença aussi. Yôko Kanno est une personne vraiment
spéciale dans ma vie.
Et cela, bien sûr, n'a pas
changé du tout. Elle me comprends encore tellement - elle est si
réconfortante. Je n'ai pas besoin de dire quelque chose pour me faire comprendre
d'elle. Mais j'avais peur que resté coller à Mme Kanno soit trop
facile, qu'en restant avec elle si longtemps j'avais pris un chemin
facile.
Cette fois j'en suis venue à
travailler en tant que propre chanteuse, collaborant avec d'autres
musiciens, plusieurs artistes, et avoir une chance de regarder en
moi-même. Il y a des choses que j'ai découvert qui m'aideront la
prochaine fois que je travaillerais avec Mme Kanno, et toutes les choses
qu'elle m'a apprit, toutes les choses que j'ai absorbé d'elle m'aida à
travailler avec ces autres artistes. J'ai finalement senti que j'étais
venue avec mes propres choses, mon propre style durant ces 8 ans.
Interviewer
Quelle sorte d'album
avez-vous fait cette fois-ci ?
Maaya
Je suis
allée en Ecosse pour les photos de mon précédent album Shônen
Alice.
Là je me suis retrouvée au milieu de 360 degrés de paysages
merveilleux quand cela m'est apparu - même si je n'étais jamais venue
ici, même si j'étais juste en train de vivre mon train-train quotidien
à Tôkyô, je pouvais ressentir le même sens d'étendue du monde que
j'ai ressenti à cet endroit. C'était comme si le temps s'était arrêté
- ce moment sembla être mon espace personnel.
Ce sentiment d'espace devenant si
proche de ma vrai vie, ce sentiment de connection, j'ai voulu mettre cela
dans mon album.
Interviewer
D'un
autre coté, y avait-il des endroits où vous avez particulièrement eu
des problèmes avec ce nouvel album ?
Maaya
J'ai
toujours l'air d'avoir un tas de problèmes (rires). Avec cet album, à
vrai dire, c'était ma première expérience de travail avec plein de
producteurs et ce processus a servi comme stimulant pour fixer un nombre
de choses. Personne ne pouvait comprendre ce que j'étais en train de
penser si je ne leur disais pas. Donc je devais expliquer ce que je
voulais, ce que je voulais qu'ils sortent de moi quand ils écrivaient
les chansons. J'avais des problèmes à m'acclimater à communiquer avec
les gens. J'ai beaucoup stressé à propos de cela car j'ai été timide
toute ma vie et je ne suis pas bonne en communication.
Cependant, une fois que les personnes
écrivirent plusieurs des chansons de l'album, j'ai été capable de devenir
plus ouverte dans le processus de construction de chaque chanson.
Je sens que c'est une des choses
que j'ai accompli avec cet album, dépasser une des choses pour
lesquelles je ne suis pas douée. Je suis définitivement contente
d'avoir eu cet expérience là.
Interviewer
Aviez-vous
à travailler avec chaque producteur différemment ?
Maaya
Oui. Mais
pour dire la vérité Yoko Kanno devait travailler un peu différemment
de la normal (rires). C'est une femme très occupée et travaillait sur
plusieurs projets pendant l'enregistrement de mes albums. Elle est très
rapide, et bien, je devrais dire qu'elle prends des décisions très
rapidement. Travailler avec quelqu'un qui travaille tellement en dehors
de l'intuition - où nous commencions sans démo et elle jouait juste
une mélodie au piano et me la faisait chanter - était un peu un cours
intensif pour moi (rires).
Interviewer
(rires)
Maaya
Les
choses se sont passées en douceur avec tout le monde cette fois, donc en fin de compte je n'étais pas trop surprise si
quelque chose arrivait (rires). Je crois que je dois en avoir
l'habitude.
Interviewer
C'est
stupéfiant.
Maaya
Oui.
Cette fois nous avons écouté un tas de démos, tout le temps
choisissant laquelle était bien et pour lesquelles nous aurions besoin
de paroles. Choisir et choisir, nous avons par la suite mis tout ça dans un
album. Cependant, quand nous avons travaillé la partie des chœurs, où
à chaque fois que c'était mon tour de chanter, l'arrangeur me disait
mes lignes et je devais les chanter sur le coup. Mais je suis tellement
habitué à ça que cela venait en douceur. Avec qui que ce soit, ils
étaient surpris à quelle vitesse j'apprenais les harmonies (rires).
Interviewer
Vous
écrivez toujours quelques pistes pour vos album. Est-ce que les paroles
vous viennent facilement ?
Maaya
Non, non,
non, ça prend une éternité (rires).
Interviewer
Oh
vraiment (rires). Est-ce qu'il y avait quelque chose que vous vouliez
essayer avec votre écriture cette fois, quelque chose que vous vouliez
changer ?
Maaya
Avec tout
les albums je veux faire quelque chose que je n'ai pas fait avant, donc
sans aucun doute j'ai voulu écrire quelque chose de nouveau. Mais, par
exemple, je n'avais pas pensé à changer mon style, ou tenter d'être
quelqu'un d'autre. En fin de compte, quoique j'écrive cela reflète ce
que je suis donc plutôt que de penser à ce que je voudrais changer,
j'écoute juste une chanson ou une mélodie et j'écris peu importe la
scène que je vois dans ma tête.
Interviewer
Mlle Sakamoto, vous êtes une actrice, une comédienne de doublage, et bien
sûr une chanteuse - c'est stupéfiant de vous voir faire toutes ces
activités. Travailler dans un si large terrain, qu'est-ce
qui est différent pour chaque partie ?
Maaya
J'ai
commencé quand j'avais 8 ans dans un groupe de théâtre pour enfants,
donc c'était au départ à travers mon intérêt pour jouer la comédie
que j'en suis venue là où je suis maintenant. Je n'aurais pu imaginer
que je deviendrais chanteuse. Quand j'étais petite mes parents m'emmenaient
au théâtre ainsi c'est la première chose qui m'a fait vouloir jouer.
Mais à travers plusieurs coïncidences
j'en suis arrivé à avoir un travail lié au doublage de voix, et
depuis mon enfance j'avais fait de la musique pour les
publicités, narration, et autres voix. Quand j'avais 16 ans j'ai eu un
travail pour le personnage principal pour une animation, c'est comme ça
que j'ai rencontré Yôko Kanno, et j'ai fini, pour quelque raison, par
chanter le générique de début.
De là je me suis déplacé vers
le chant. Mais la chose que je trouve personnellement la plus amusante
dans le fait de jouer est que je peux être quelqu'un de complètement
différent de moi-même - un personnage malveillant, un enfant précoce,
l'enfant difficile. C'est vraiment amusant d'être capable de montrer
toutes ces différentes personnalités. Mais par moment je sens qu'en me
teignant dans toutes ces autres couleurs je commence à perdre ma propre
couleur. Des fois je me sens mécontente, alors j'écris mes
propres paroles et je chante, ce qui me laisse découvrir mes propres
couleurs. Quand je chante je ne deviens pas quelque chose qui serait
moi, je deviens moi. Ces deux approches sont complètement différentes,
mais personnellement je pense que c'est bien. C'est bien de balancer les
deux ; c'est important d'avoir les deux.
Toutes les deux peuvent être des
manières de s'exprimer, mais sont légèrement différentes à aborder.
Interviewer
Est-ce
qu'il y a quelque chose que vous faites pour passer de l'un à l'autre ?
Maaya
Pas particulièrement.
Bien sûr, je suis certaine que quelque chose se déclenche. Je ne suis
pas vraiment consciente de cela. C'est naturel (rires).
Interviewer
Vous avez
déjà fait plusieurs styles de chansons durant votre carrière. Est-ce
qu'il y a des genres musicales que vous aimeriez tenter dans le
futur ?
Maaya
Je ne
pense pas à quel genre musical je veux travailler, mais quand je
finis un album je me dis qu'il y a une grande variété dans ce que j'ai
fais. Je suppose que je n'y prête pas du tout attention. Je reviens
juste de ce voyage, et tout ce que j'ai vu a été vraiment bien. Je
suis contente d'avoir la chance de pouvoir travailler ainsi. En tout
cas, je vais probablement retravailler avec Mme Kanno dans le futur, et
je veux lui montrer que j'ai grandi en tant qu'artiste. Je pense que
c'est le moment de travailler mes compétences, donc s'il y a quelque
chose que je veux faire maintenant c'est m'écarter d'avantage de ce
voyage (rires). Je veux m'aller, quelque soit la direction que je veux
prendre, sans avoir le sentiment d'avoir peur d'aller plus loin ...
Interviewer
Bien
alors, je vais changer de sujet, y a t'il quelque chose à côté de la musique qui vous attire en ce moment ?
Maaya
Qui
m'attire... Je crois que je n'ai pas de passe temps.
Interviewer
Vraiment
?
Maaya
(rires)
Pas de passe temps.
Interviewer
Rien que
vous ne collectionniez ?
Maaya
Hum,
collectionnez... Dernièrement, et bien, j'ai finalement surpassé ma
peur de jeter les objets. J'essaye de prendre le problème à la base
par ne pas posséder trop de choses (rires). J'essaye de ne pas ramener
trop de truc chez moi (rires).
Interviewer
C'est dur
de se débarrasser des choses, n'est-ce pas (rires).
Maaya
Je pense
à eux comme à des souvenirs, et les mets de coté. Hé, les souvenirs ne
sont pas des objets (rires) ! Maintenant je peux jeter mes tickets quand
je reviens d'un voyage (rires).
Interviewer
Donc
maintenant le temps est venu de jeter les choses !
Maaya
Oui. Ce
n'est pas comme avant quand je ne pouvais me débarrasser des objets,
quand je voulais tout avoir. Je continue de garder une poignée de
vêtements que j'utilise pour le travail puisque ils sont encore utile,
mais mes vêtements de tout les jours soit je porte les mêmes tout le
temps (rires) soit je les donne à des gens.
J'ai pour habitude d'être un
rat, mais je pense que je suis finalement arrivé au niveau d'une
personne normal (rires).
Interviewer
Donc,
maintenant vos besoins matériels sont sous contrôle (rires).
Maaya
Je trouve
que je suis plus heureuse sans toutes ces choses chez moi.
Interviewer
Donc
votre chambre est simple dans ce cas ?
Maaya
Pas
exactement.
Interviewer
Quoi ?
Vraiment (rires) ?
Maaya
Il se
pourrait que cela soit sale, mais je suis toujours dans la démarche
d'essayer de la ranger (rires).
Interviewer
C'est une
période de transition.
Maaya
Ma
chambre a besoin d'être refaite.
Interviewer
(Rires)
C'est surprenant. Vous avez l'air d'être quelqu'un qui a une chambre
rangée.
Maaya
Non,
c'est plutôt sale.
Interviewer
Hum,
peut-être que vous ne devriez pas dire cela (rires).
Maaya
Non, non,
non. Mais, vous voyiez, je suis vraiment occupée. Je me demande, est-ce
que les gens occupés ont normalement une chambre propre (rires) ? Je
suppose que c'est juste moi. Je ne peux pas la rendre propre. Hier j'ai
eu un peu de temps alors je l'ai nettoyé un peu.
Interviewer
C'est
impossible à faire si vous n'avez pas le temps.
Maaya
Je me
demande comment les autres font.
Interviewer
Je ne
peux pas dire grand chose moi-même (rires).
Maaya
(Rires)
Interviewer
Et bien
alors, Mlle Sakamoto, quelle est la chose la plus importante dans votre
vie ?
Maaya
Importante... Hummmm. Il y en a tellement, mais je dirais que ce sont les gens autour
de moi. Je suis heureuse d'avoir toutes ces personnes autour de moi, et
je suis heureuse que tous soit en bonne santé et vivant.
Interviewer
Aaah...
Je vois.
Maaya
Sérieusement,
je ne peux rien faire par moi-même (rires).
Interviewer
Maintenant,
pouvez-nous nous recommander un album ?
Maaya
Yuunagi
LOOP ! Hahaha, vous devez l'essayer dès maintenant (rires) ! En ce
moment c'est l'album que j'écoute le plus.
Interviewer
Ok,
Yuunagi LOOP (rires).
Maaya
Yeah
(rires). Mais sérieusement, j'écoute tellement de musique que je ne
saurais pas quel album choisir (rires).
Interviewer
Et bien
je suppose que nous dirons Yuunagi LOOP.
Maaya
OK.
Interviewer
Donc,
qu'est-ce que vous allez essayer de faire la prochaine fois ?
Maaya
Hummm...
Interviewer
Je suis
sûr que vous êtes tellement occupés que rien ne vous viens à
l'esprit.
Maaya
Je suis
définitivement chanceuse qu'on me permette de faire tant de choses
différentes. Je veux juste ne pas me diviser à tel point que la
qualité de mon travail s'en ressente. Je suppose que je veux continuer
à faire toutes ces choses différentes mais toujours avec 100% de mon
énergie, de donner mon maximum.
J'aimerais continuer de
travailler pour toutes ces choses différentes que je fais maintenant.
Interviewer
Pour
finir, j'aimerais que vous donniez un message pour tous vos fans.
Maaya
Je pense
que les personnes qui m'écoutent depuis le début vont entendre quelque
chose de différent dans cet album, découvrir une nouvelle facette de
ma personnalité. Bien sûr les gens qui ont fait cet album sont
différents, donc naturellement le son sera différent. Mais je pense
que celui qui donnera une chance à cet album va vraiment l'aimer.
Il y a beaucoup de mes bons vieux
25 ans dans ce disque - les paroles semble être très proche du vrai
moi. Comme les choses sont très personnelles, d'un autre côté, je
pense que les gens qui n'ont jamais entendu parler de moi avant vont
trouver facile d'entrer dans cet album à cause de son intimité. Je
serais heureuse d'entendre que des personnes m'ont connu en écoutant
cet album quelque part.